Alep – Des bombardements massifs contre les civils
Les quartiers est de la ville d’Alep, située au Nord de la Syrie, sont depuis près de deux semaines le théâtre de bombardements incessants. Les dommages contre les civils sont dévastateurs. Selon les Nations unies, 320 civils dont une centaine d’enfants ont été tués. Des armes interdites, comme des bombes à sous-munitions, ont été utilisées.
Handicap International demande à nouveau l’arrêt immédiat des bombardements contre les civils, qui ont atteint une intensité absolument effroyable. Les attaques indiscriminées, voire délibérées, contre les civils constituent des violations du Droit international. Les attaques répétées contre les hôpitaux et les équipes de secours sont inacceptables.
L’association mène depuis plusieurs mois une campagne pour dénoncer l’utilisation des armes explosives en zones peuplées [Lien pétition], une pratique tristement courante dans les conflits actuels, en Syrie, en Afghanistan, au Yémen, en Ukraine, etc. Les victimes de cette pratique barbare sont à 90 % des civils.
Utilisées dans les zones peuplées, les armes explosives tuent, provoquent des souffrances et blessures graves (brûlures, plaies ouvertes, fractures, etc.). Elles sont la cause de handicaps et de traumatismes psychologiques. Cet usage provoque le déplacement forcé des populations, détruit des infrastructures essentielles comme les habitations, les écoles et les hôpitaux.
Lors d’une attaque, un pourcentage variable de ces armes n’explose pas à l’impact, générant une menace permanente pour les populations civiles longtemps après les combats. La présence de restes explosifs de guerre rend périlleux le retour des populations dans leurs quartiers une fois l’attaque passée ou le conflit terminé.