“Le traitement était trop cher : elle ne pourra plus marcher”
Bayan, originaire d’Alep en Syrie, est atteinte de paralysie cérébrale. Grâce à HI, l’enfant bénéficie pour la première fois de séances de réhabilitation.
Bayan en séance d’orthophonie au centre de réhabilitation Mousawat | © Oriane van den Broeck / HI
Bayan, âgée de 13 ans, est l’ainée de 5 enfants. Elle est atteinte de de paralysie cérébrale comme deux de ses frères. Il y a 2 ans, la famille a fui la guerre en Syrie pour s’installer dans la vallée de Bekaa, au Liban.
Accès à la rééducation
Grâce à HI, les séances de rééducation des enfants sont entièrement couvertes. Avant cette aide financière, la famille n’avait pas les moyens de les payer.
“Le plus important pour mes enfants, c’est la physiothérapie. Sans ça, leur condition ne peut que se dégrader année après année. C’est la première fois que Bayan bénéficie de ce type de traitement. On ne pouvait pas se permettre les séances. Malheureusement, aujourd’hui elle a perdu la capacité de marcher de manière irréversible”, confie Aïsha, la mère de Bayan. Les 3 enfants sont suivis par l’équipe entière du centre de réhabilitation et un progrès croissant est déjà visible chez chacun d’entre eux.
Soutenir les enfants et leurs parents
La mère de Bayan, ainsi que ses 3 enfants tous atteints de paralysie cérébrale, bénéficient de sessions de psychothérapie. Un groupe d’entraide a aussi été formé pour que les mères puissent se soutenir mutuellement face aux défis quotidiens.