Un camp de déplacés bombardé, au moins 28 morts
Un raid aérien contre un camp de déplacés syriens à Sarmada, près de la frontière avec la Turquie, a fait le 5 mai dernier au moins 28 morts et plus d’une cinquantaine de blessés. Handicap International condamne une nouvelle fois ce genre d’opérations militaires qui touchent les civils.
© P. HOULIAT / HANDICAP INTERNATIONAL
Handicap International condamne cette opération militaire et rappelle que les attaques indiscriminées – voire délibérées – contre les civils constituent des violations du Droit international. Les armes explosives sont utilisées de façon massive dans les zones peuplées en Syrie avec un impact épouvantable sur les civils qui en sont les principales victimes. La communauté internationale doit agir pour mettre fin à cette pratique qui est la cause de lourdes pertes civiles également sur d’autres théâtres de conflits comme le Yémen, l’Ukraine ou l’Afghanistan.
Utilisées dans les zones peuplées, les armes explosives tuent, provoquent des souffrances et blessures graves (brûlures, plaies ouvertes, fractures, etc.). Elles sont la cause de handicaps et de traumatismes psychologiques lourds. Elles détruisent des habitations et des infrastructures civiles essentielles comme les écoles et les hôpitaux et provoquent le déplacement forcé des populations.
Les restes explosifs de guerre qui demeurent sur les zones impactées génèrent une menace permanente pour les populations civiles longtemps après les combats, rendant la vie sur place impossible et le retour dans les quartiers extrêmement périlleux une fois l’attaque passée ou le conflit terminé.